vendredi 24 juillet 2015

Usage excessif des écrans et des jeux vidéo


Le CESE (Conseil économique, social et environnemental) a inclus ces produits dans un rapport sur les addictions

L’usage excessif des écrans et des jeux vidéo par les jeunes inquiète le CESE qui réclame une meilleure prise en compte par les pouvoirs publics de cette pratique « pathologique » en progression, dans un rapport sur les addictions publié mercredi 24 juin.
Selon des chiffres publiés en 2014 par l’Observatoire français des drogues et de la toxicomanie (OFDT), l’usage problématique des écrans toucherait entre 1 et 2 % de la population générale et 5 % des adolescents, tandis qu’un élève sur huit ferait un usage excessif des jeux vidéos, soit trois élèves par classe en moyenne.
Le CESE a décidé d’inclure l’usage excessif de ces produits – qui ne sont pas addictifs par eux-mêmes – dans son rapport, soulignant que les mécanismes en cause (recherche d’un plaisir immédiat ou d’une compensation) tout comme les risques (isolement, désocialisation) sont « très proches » de ceux existant dans les addictions. « Les jeux les plus nocifs sont les jeux répétitifs, (…) ceux qui créent une réalité virtuelle et reposent sur un fonctionnement en réseau » souligne le CESE, ajoutant que le caractère addictogène peut dépendre de la « fragilité » du joueur.
Le CESE demande une évaluation des jeux les plus addictogènes par un comité d’experts indépendants ainsi que la mise en place par les pouvoirs publics d’une signalétique obligatoire.

Source : "La Famille et l'Ecole" revue FCPE n°502

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